A tout seigneur tout honneur, je vais commencer ce blog par le premier joueur dont j'ai été véritablement fan : Fabrizio Ravanelli aka Penna Bianca. Ma première star donc. Première star car depuis la remontée de l'OM en Division 1, on avait jamais eu l'occasion de s'enflammer, et puis, un italien (même si l'OM avait connu Malusci peu auparavant...), ancien de la Juventus, International Italien, ça avait quand même de la gueule.
J'étais en troisième quand il a débarqué, je me souviens avoir foncé chez le marchand de journaux pour lire l'article de sa venue, et là, superbe ! Il faisait la Une du journal. En retournant en classe, j'ai donc pris soin du journal comme jamais en le glissant dans le casier sous la table, je voulais accroche la première page du journal dans ma piaule. Et ouais, fan je vous dis. Las, la prof de français aperçoit l'Equipe sous ma table, se rapproche de moi, et le prend ! Je fus vite soulagé quand elle prit le journal et tourna les pages avec autant de curiosité que moi. Elle me le rendit et je pouvais afficher la Une du journal dans ma chambre le soir venu après avoir lu et relu une bonne quinzaine de fois l'article de son arrivée.
La suite, tout le monde s'en souvient, un caractère bien trempé, les polémiques sur son pénalty à Paris, son envie de se barrer un soir de match à Lens, sa suspension merdique à Bologne, ses coup-francs, la saison 99-2000 où il n'y était plus (comme tout le monde), surtout, et ça sera l'occasion très sûrement d'autres billets sur ce blog, Rava aura fait partie de l'équipe de l'OM qui encore aujourd'hui m'a le plus fait "kiffer", celle de 98-99, Kopke, Blanc, Duga, Pirès, Roy, Gallas, Ravanelli, Titi, Gourvennec, Domoraud, ah là là...
Dans ma collection, j'ai 2 cartes de Fabrizio Ravanelli, la première est issue de la série "Official Football Cards 96", il faisait partie des stars italiennes présentes en insert du championnat français. Il évoluait à la Juve.
La seconde date de 1999, la fameuse saison où Bordeaux devient Champion grâce à Feindouno à la 89ème minute au Parc des Princes, la fameuse finale face à Parme qu'il ne joue pas, le fameux OM-Montpellier... Quelle saison !
On le voit d'ailleurs avec le maillot du centenaire de l'OM, l'un de mes maillots préféré également depuis des années. Cette carte est assez particulière puisque son style était réservé cette année là aux joueurs vedettes du championnat. Pirès a eu ces honneurs également la même saison pour l'OM.
Après l'OM, Fabrizio repart en Italie et les nouvelles d'après seront son retour en tant que coach. Je me contenterai de me souvenir de son passé de joueur.
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